Gaming et bien-être : Comment jouer sans culpabiliser ?

Ah, les jeux vidéo… Cette passion souvent incomprise, parfois jugée, et même fréquemment accusée de tous les maux de la Terre (et au-delà). Dernièrement, un certain Yann Moix a affirmé que « les adultes de plus de 25 ans qui jouent aux jeux vidéo sont des demeurés ». Rien que ça ! Bon, après tout, tout le monde a le droit de dire ce qu’il pense, surtout en direct, mais nous, nous allons nous baser sur des faits.

Parce que (attention spoiler) : la science est de notre côté ! Jouer, c’est fun, c’est enrichissant, et ça peut même être bon pour la santé !

Mais comme dans tout bon RPG, il faut gérer son inventaire : trop de jeux, et c’est l’overdose ; pas assez, et l’on se demande si l’on n’est pas en train de passer à côté d’un loot légendaire. Alors, comment profiter de ses sessions gaming sans culpabiliser ? C’est ce que nous allons voir ensemble !

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Les bienfaits du jeu vidéo : ce que dit la science

Les jeux vidéo ne sont pas seulement un passe-temps, ils peuvent avoir de réels effets positifs sur la santé mentale et cognitive.

  • Un boost pour le cerveau : Des études menées par l’Université de Genève ont montré que les jeux d’action améliorent les capacités cognitives, comme la concentration, la prise de décision et la coordination œil-main. Alors oui, esquiver une grenade sur Call of Duty ou réussir un jump compliqué dans Destiny peut réellement entraîner votre cerveau !
  • Un anti-stress efficace : Une étude de l’Université d’Oxford (2020) a révélé que jouer à Animal Crossing ou The Sims peut avoir un effet apaisant et réduire le stress. Conclusion ? Si votre boss vous stresse, au lieu de crier dans un coussin, pourquoi ne pas construire votre camp sur une île paisible remplie de Pals sur Palworld ?
  • Un moteur social : Contrairement aux idées reçues, le gaming est loin d’être une activité solitaire. Que ce soit en coop sur Overwatch, Phasmophobia, en raid sur The Elder Scrolls Online, ou même via un bon vieux Discord, les jeux vidéo renforcent les liens sociaux. La Royal Society a démontré que jouer en ligne favorise les interactions et la collaboration. Bref, ce n’est pas parce que vous jouez avec des pixels que vous jouez seul !

Les dérives possibles : quand le gaming devient un problème.

  • L’addiction, le vrai boss de fin
    Si jouer devient une obligation, que vous repoussiez le moment de dormir pour « juste une game de plus » et que cela impacte votre vie personnelle, c’est peut-être le moment de revoir vos priorités. L’OMS reconnaît depuis 2018 le trouble du jeu vidéo comme un problème réel lorsqu’il entraîne des conséquences négatives sur la vie quotidienne.
  • Le sommeil en « hard mode »
    Les écrans avant de dormir, c’est pas l’idéal. La lumière bleue perturbe le cycle du sommeil, et votre cerveau, hyperstimulé, met plus de temps à s’apaiser. Une astuce simple : un petit rituel post-gaming (lecture, musique relaxante, ou même une méditation rapide) pour éviter de compter les moutons en 4K.
  • Quand il devient une échappatoire unique
    Jouer, c’est formidable. Jouer pour fuir tous ses problèmes, un peu moins. Si le gaming devient votre unique moyen de gérer le stress ou les soucis, c’est peut-être le moment de diversifier les stratégies : sport, créativité, lecture… Il y a beaucoup d’univers à explorer ; essayez et voyez ce qui marche pour vous. Comme dans un bon jeu, l’équilibre entre les quêtes principales et les quêtes secondaires est la clé.
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Alors comment profiter du gaming sans culpabilité ?

  • Jouer en pleine conscience
    Profitez du moment sans vous laisser happer par l’effet « auto-pilote ». Fixez-vous des objectifs : découvrir un nouveau jeu, améliorer une compétence, ou simplement kiffer l’expérience sans vous soucier du « tryhard ». Pour pleinement savourer chaque session et tirer le meilleur de votre passion, un environnement de jeu adapté est essentiel. Découvrez comment créer votre setup gaming idéal : esthétique et efficace.
  • Planifier ses sessions et garder le contrôle
    On lance une partie, puis une autre, encore une… En tant que joueuse, je sais de quoi je parle. Se fixer une durée raisonnable permet d’éviter l’effet « où est passé mon dimanche ? ». Un bon équilibre entre gaming, boulot et vie sociale, c’est possible !
  • Accepter que c’est une activité légitime
    Regarder Netflix pendant 4h, c’est OK, mais jouer 4h à Zelda serait un problème ? Non. C’est un loisir comme un autre. Ce qui compte, c’est qu’il vous apporte du fun et de la détente.

Conclusion : Le gaming, un plaisir à savourer

Les jeux vidéo ne sont ni un poison ni une perte de temps. Ils sont un univers riche, une source de plaisir, d’apprentissage et de connexion sociale. Comme pour tout, l’équilibre est la clé.

Alors, à vous de jouer : quel est votre rapport au gaming ? Dites-nous en commentaire ou partagez cet article avec un.e ami.e gamer qui a besoin de ce petit rappel !


Sources et références

  • Przybylski, A. K., & Weinstein, N. (2020). Video Game Play Is Positively Associated With Well-Being. University of Oxford.
  • Bavelier, D. et al. (2019). Impact of action video games on cognitive function. University of Geneva.
  • Royal Society (2021). Gaming and Social Connectivity Study.
  • Organisation Mondiale de la Santé (2018). Gaming Disorder Classification.

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2 réflexions sur “Gaming et bien-être : Comment jouer sans culpabiliser ?”

  1. Jouer, c’est avant tout un plaisir, surtout quand je peux partager une partie avec mon fils. C’est un super moment de complicité où on s’éclate ensemble ! Et quand je joue en solo, j’adore les jeux avec une grande histoire et des graphismes travaillés, ça permet vraiment de s’évader sans culpabiliser.

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